Alechinsky
Alechinsky, Pierre (1927- ) est un peintre belge. Son œuvre mêle graphismes sinueux, écriture et couleurs réunissant expressionnisme et surréalisme.
Il a exploré diverses techniques: eaux-fortes (Le Test du titre, série d’eaux-fortes), lithos avec des couleurs, gravures avec estampages du mobilier, aquatintes en couleurs …
Débuts :
Pierre étudie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles de 1944 à 1948. Il se lie avec le critique d'art Jacques Putman. Influencé par le poète Henri Michaux, le peintre Jean Dubuffet et les surréalistes, Gaston Bachelard et Sigmund Freud, il rejoint la Jeune Peinture belge en 1945 et se lie avec Pol Bury en 1947.
Mouvement Cobra :
Il fonde avec Olivier Strebelle les Ateliers du Marais. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, fondateur de CoBrA (créé en 1948 pour un art provocant et audacieux), il y adhère en 1949 et peint Gymnastique matinale (gouache de ses débuts).
Il participe à la «Première exposition internationale Cobra» au Stedelijk Museum d'Amsterdam et «Deuxième exposition internationale d'art expérimental Cobra» au palais des beaux-arts de Liège (1951).
Il peint beaucoup d’huiles sur toiles : Les hautes herbes 1951, Hommage à Ensor 1956, Les grands transparents 1958.
L’après Cobra :
Après la dissolution de Cobra (1951), Alechinsky côtoie les surréalistes à Paris, s’initie à la calligraphie avec des maîtres japonais (Au pays de l’encre, 1959) à Bougival et à l'estampe (gravure) à l'Atelier 17 dirigé par Stanley Hayter. Fasciné, il fait des voyages en Extrême-Orient et des films: "La nuit (1952) "Calligraphie japonaise" (1955-58). Dès 1952, il se lie avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner. Et son premier grand tableau est : La fourmilière, 1955 mais d’autres suivirent : Les grands transparents, 1959 (allusion à André Breton) et Alice grandit, 1961 (allusion à Lewis Carrol). Il fait des expositions : à la galerie Nina Dausset à Paris- au Palais des beaux-arts de Bruxelles(1955) - à l'Institute of Contemporary Arts de Londres(1958)- la biennale de Venise (1960)- Xe Exposition internationale du Surréalisme « L'Écart Absolu »…
TECHNIQUES, MATÉRIAUX, POÉSIE
Morsures

La série d’eaux-fortes Morsures de 1962 (procédé à l’essence de lavande) et la série de dessins de 1968 Sources d’information sont l’aboutissement d’études: Pelures d’orange, germes, Racines (1952), coquilles et cailloux …
En 1965, Alechinsky découvre New York et la peinture acrylique avec Walasse Ting (Central Park 1965, première acrylique entouré de « remarques marginales) donc il abandonne la peinture à l’huile pour ce matériau fluide et l’encre : Commissions et colloques 1995-2007.
Ainsi, des vignettes à l’encre noire encadrent le centre du tableau, développent le thème: c’est la peinture « à remarques marginales » ("Astre et désastre"1969, “La Jeune Fille et la Mort” 1966-1967). On y trouve les entrelacs et les arabesques: Sous le feu, 1967.
Alechinsky travaille sur divers supports : facture, papier marouflé, manuscrit, carte routière (Sous scellé, 1978 aquarelle sur pli postal de 1829_ New Delhi surplombée 1981-1982 encre sur carte de navigation). Il pratique aussi la lithographie (série des Vulcanologies, 1970). Son thème devient le monticule : la série Terrils Ecrivain (Lettre suit, 1992 ; le Jardin fragile, 1995 ; Deux Pinceaux dans le sable, 1996 Titres et pains perdus, 1965 ; Baluchon et ricochets, 1994) il illustre aussi des ouvrages de: Yves Bonnefoy, Michel Butor, le Traité des excitants modernes d'Honoré de Balzac en 1989...Il a de nombreux achats (décors pour le ministère de la Culture et pour l’Assemblée nationale).
Alechinsky devient professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris de 1983 à 1987. Dans les années 80, le disque le cercle les cercles concentriques deviennent tendance : Portée circulaire, 1990-1997, acrylique et encre sur papier marouflé. Plusieurs importantes rétrospectives lui sont consacrées : au musée de la Marine en 1992, au Musée du Jeu de Paume en 1998 à Paris, au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris en 2004.
une des sources: wikipédia
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